"Concept box" permet un accès universel à une base de donnée dynamique pour établir un
réseau de concepts ("latticework", métier a tisser). Ces
concepts dans des domaines variés tels que la physique, la finance, les
sciences, la philosophie, la littérature ou la musique viennent éclairer par analogie ou métaphore la
compréhension de quelques grands domaines :
- l'organisation
- la communication
- les modes de vies, l’existence ( et, en filigrane,
la finalité d'une vie )
Cette démarche s'inspire de la
notion de connectionnisme en psychologie, de la
capacité des enfants à apprendre au travers de schémas, de la puissance des
métaphores en littérature, ou encore des paraboles en religion.
James Burke dans le livre "connections" décrit plusieurs cas dans lequels des inventions sont nées par analogie : les
vitesses d'une voiture sont ainsi dérivées des roues à aube, le carburateur
s'inspire du vaporisateur de parfum...
Georges Lakoff in "Metaphors
we live by" : "notre système conceptuel par
lequel nous agissons et nous pensons, est par nature fondamentalement
métaphorique"
John Holland, université du Michigan sur la pensée innovante : " l'usage
de métaphores nous permet en utilisant des modèle simples et connus, de
découvrir des réalités nouvelles et complexes".
Autre exemple : comment le marketing de l'innovation peut être éclairé par des
phénomènes hors de son champ propre ex la notion d'émergence en biologie. La
notion de classe d'équivalence pour décrire la segmentation, le principe
d'incertitude, l'entropie..
D'une façon plus large, intérêt de l'image pour apprendre :
-Platon : l'éducation des citoyens dans la république idéale est fondée sur
l'enseignement de mythes
-Bruno Bettelheim in Psychanalyse des contes de fées " le conte de fée
tout en divertissant l'enfant, l'éclaire sur lui même et favorise le
développement de sa personnalité... il réprésente
sous une forme imaginative ce que doit être l'évolution saine de l'homme"
-Les histoires du livre de Nell, le "Young lady's illustrated Primer"
dans "Diamond age"
de Neal Stephenson
Par extension dans l’univers des
arts et de la poesie, on pourrait aussi rapprocher
cette démarche des « correspondances » évoquées par Baudelaire. « L
imagination est la plus scientifique des facultés
parce qu’elle seule comprend l’analogie universelle, ou ce qu’une religion
mystique appelle correspondance ». Tout dans ce monde est en relation
intime… ( Fourier, dix ans avant Baudelaire ressentait
l’unité du spirituel et du matériel, entre toutes les espèces animales et végétales…
Analogies omniprésentes…) A rapprocher aussi du principe bouddhiste d’interdépendance…
De l'importance de conceptualiser:
Daniel Pink ( Wired
fev05, "moving from
the information age to the conceptual
age ) Cerveau gauche/Droit connue depuis longtemps (
ligne Mason-Dixon ), droit étant le siège de la
créativité. Les activités du cerveau gauche ont longtemps primé dans le système
scolaire et l'emploi( analyse, calcul...).
Mais 3 facteurs vont changer la donne : L'asie ( 1
travail sur 9 dans IT ira des US vers l'Asie de 2005 a 2010 ) L'automatisation
( fin du broker, des tâches routinières prises en charge par la machine )
L'abondance ( la société de consommation ne se contente plus de biens en
quantités mais cherche la qualité : le design, le sens...)
Besoin donc d'être "high concept": créer la
beauté artistique et émotionnelle, détecter des patterns et des opportunités,
raconter une histoire satisfaisante, inventer des objets et services inconnus
et "high touch" : empathie, interaction humaine, chercher le
sens...
Definition d’un concept:
A. In general usage the term mainly denotes 'idea' or 'notion'. It is envisaged
as an abstract or psychological thing presupposing conscious minds which at
least potentially 'have' the concept, i.e., understand it, operate with it,
apply it, etc. In philosophy and the social sciences (and other sciences too)
concepts enter as (a) the most general tools of inquiry as such and as
(b) the content or object of some specific inquiries, notably in comparative
studies. What follows refers principally to (a) rather than (b).
The nature of concepts, and their relation to the things 'of which they are the concepts', and to the minds which use or contemplate them, are among the most hotly disputed subject in philosophy. The present definition is not intended to prejudge or settle any of these issues, even if limitations of space make it appear to do so.
B. Defined as an aspect of thought, a concept is a kind of unit in terms of which one thinks; a unit smaller than a judgement, proposition, or theory, but one which necessarily enters into these. In an assertion, something is predicated of a concept, and the predicate itself can generally be re-described as a concept. At the same time, however, the concept is by no means an ultimate or indivisible unit, for concepts can be augmented or diminished by addition or subtraction of some feature. (For instance, one may say that someone's concept of social class does, or fails to, include the notion of differences in material rewards.) Moreover, while concepts occur within assertions or theories and are thus distinct from them, a proposition or theory or thesis as a whole can in turn be referred to as a further concept. For instance, R.Firth writes that 'some of Dr. Leach's concepts are of a special order…I refer to his thesis that seeking for power is the basis of social choice' (Foreword to E.R. Leach, Political Systems of Highland Burma, London: G. Bell, 1954, p. vii).
C. Concepts correspond to or 'are the meaning of' all meaningful words, with certain qualifications: (a) only one concept corresponds to two or more words with the same meaning; (b) there is a tendency to speak of concepts only with regard to words which do, or at least can, refer either to something that can exist or be imagined or to an operation that can be performed, and not in connection with words whose role is grammatical rather than designative (for instance, one may speak of the concept of sovereignty, of infinity, of addition, but not of the concept of 'and' - though one must add that the drawing of the lines beetween these kinds of meaning is difficult, unsettled, and controversial part of philosophy: (c) there is a tendency to speak of concepts in connection with general rather than singular terms (one is unlikely to speak of a 'concpet of John' or of a 'concpet of London'; in those cases the term 'conception' is more likely to be used. There are, however, exceptions, e.g., 'the concept of God').
The fact that concepts may be seen as the meanings of terms should not lead one to suppose that concepts are in some narrow sense linguistic entities: although concepts may be defined in terms of the rules governing the use of the words said to designate them, those rules determine (a) what things in the world are classed together (as 'falling' under the same concept'), (b) what features are grouped together (as 'being various characteristics of the same thing'), (c) what operations of measurement, classification, discrimination, etc., are performed by the man 'using the concept', and so on.
D. Discussions of concepts in the social sciences tend to be a matter of the choice of terms and, more importantly, of their definitions. One may talk both of discovering and of inventing concepts; also of changing and developing concepts. In as far as given theories require certain concepts, and in as far as concepts can be said to incorporate theories, there is no sharp line between choice of theories and choice of concepts. Nevertheless, whole theories are thought of primarily as true or false, concepts are more naturally described as applicable or inapplicable, valid or invalid, useful or useless.
Taken from A Dictionary of the Social
Sciences eds. J. Gould and
Qu'est-ce qu'un concept ? - Le Petit
Robert dit qu'un concept c'est la « représentation mentale générale et
abstraite d'un objet »
J. SCHIFRES (1894). Lexique de philosophie. Larousse. Le concept est une idée
générale et abstraite qui réunit les caractères communs à une classe d'objets
et peut s'appliquer à chaque élément de cette classe. On distingue, en logique,
l'extension d'un concept (c'est-à-dire l'étendue de la classe qu'il désigne) et
sa compréhension (le nombre de caractères inclus dans sa définition). La
compréhension varie en sens inverse le d'extension et inversement. Par exemple
animal vertébré par rapport à animal
LEGENDRE, RENALD (1988) Dictionnaire actuel de l'éducation. Montréal: Larousse,
p. 111. “Le processus d'apprentissage du concept consiste essentiellement en la
capacité, pour le sujet apprenant, d'identifier les caractéristiques
essentielles d'un environnement donné, ou les attributs, et de les regrouper en
catégories”. Le concept est donc une représentation abstraite qui permet de
regrouper les objets sur la base de leurs différents attributs et qui
simplifient ainsi notre représentation du monde. “Un concept est souvent
employé comme synonyme d'idée, de notion. Le concept est toutefois plus
“objectif” qu'idée et notion: chacun peut avoir sa notion, son idée de la
justice, par exemple, de la paix, etc. tandis que le concept de stratégie
pédagogique, de dialectique, de curriculum, etc. devrait se présenter comme
indépendant de l'esprit de celui qui les énonce”. EXEMPLE D'UTILISATION: Le
concept de carte recouvre les propriétés communes à toutes les cartes possibles.
On emploie souvent les mots idée ou notion ou même idée (sens plus large —
couvre une plus grande extension) à la place du mot concept.
Concept selon
http://www.france.diplomatie.fr/culture/france/biblio/folio/philo1/glossaire.html
«Terme très usité en philosophie, parfois trop. Si le mot « catégorie » est
forgé par Aristote pour désigner (dans sa Métaphysique) les différentes
rubriques de l'énonciation à propos de quelque étant (cf. étant) telles que «
substance », « accident », le mot « concept » est parfois employé d'une manière
floue comme synonyme d'« idée ». Kant insiste sur la propriété du concept
d'être forgé par l'entendement humain (par opposition à la réceptivité
sensorielle), soit a priori, indépendamment de toute expérience (il est alors
universel et nécessaire), soit a posteriori, et il a alors le statut d'une
généralité extraite par induction à partir de multiples expériences sensibles.
»